Le réseau des LPO en Pays de la Loire

Non à la charte des riverains !

Déc 13, 2019

Non à la charte des riverains qui ne protège pas la population des pesticides chimique !

Oui à la sortie des pesticides chimique et à une réelle protection de la population !

La LPO Pays de la Loire, FNE Pays de la Loire, l’UFC Que Choisir Pays de la Loire, refusent d’être associées à cette charte régionale relative à l’usage des pesticides chimiques et à la sécurité des riverains, proposée par la chambre régionale d’agriculture des Pays de la Loire.

Nos associations refusent de signer la Charte « cadre » régionale relative aux pesticides chimiques et à la sécurité des riverains proposée par la chambre régionale d’Agriculture des Pays de la Loire et qui servira de base aux consultations à venir dans chacun des départements de la région pour obtenir des chartes départementales.

Ce texte ne tient pas compte de nos remarques, s’entêtant dans un déni de la dangerosité des pesticides chimiques pour les agriculteurs, les riverains et la biodiversité.

Une charte qui ne protège pas la population

Frédéric SIGNORET de la LPO Pays de la Loire souligne que « la dernière relecture proposée et reçue de la FRSEA Pays de la Loire propose même purement et simplement d’annuler les distances de sécurité, d’exclure les associations des cellules de conciliation en cas de difficulté avec les riverains et de supprimer la concertation avec les riverains pour les horaires de traitement ».
En outre, le texte demande aux maires de jouer le rôle de médiateur vis-à-vis des habitants, en présence des organisations agricoles et en l’absence des associations… curieuse conception du bien vivre ensemble !

Pour une sortie des pesticides chimiques

L’abandon de l’agriculture conventionnelle ne signifie pas l’enfrichement des terres, mais la production bien plus hautement valorisable de l’agriculture biologique et de l’agroécologie. Les engagements dans la voie d’une modification des pratiques restent un vœu pieu tant qu’ils ne sont ni accompagnés de mesures contraignantes, ni de contrôles.

Une telle charte devrait rappeler les dangers et risques sanitaires liés aux pesticides chimiques et les engagements des agriculteurs à respecter, a minima, des distances minimales conséquentes et à transformer les zones ainsi protégées en terres d’agriculture biologique ou d’agroécologie.
Tout en rappelant que la notion d’ « agribashing » n’existe pas, que nos concitoyens aiment au contraire leurs agriculteurs, nous continuerons à alerter l’opinion publique, à inviter les pouvoirs publics et les élus locaux à entendre les attentes de la société, pour sortir progressivement mais clairement des pesticides chimiques.
La FNSEA ne peut plus décider seule de l’avenir de l’espace rural, de la biodiversité et de la santé humaine !

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